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vendredi 29 mai 2020

BÂTIR SA CATHEDRALE


Les murs gardent jalousement les murmures des prières d'une époque plus fidèle à la mémoire d'un culte.
Le présent du parcours de nos années se charge de la fantaisies de nos envies de grandeurs, pour s'estimer et paraître, malgré les craintes s’inquiétant de notre délire du néant. Nous admettons dans la turbulence des applaudissements éphémères de ce siècle, à inscrire sur le tableau d'excellence notre image pour la postérité, même sans déposer le chef d’œuvre rêvé . La loi de la compétition de l'époque nous inflige à pâtir des fictions précaires comme des rêveries flottantes sur la nébuleuse de la chance désirée.
Et pendant cette espérance que nous reste-t-il des légendes ou mythes des temps enfouis dans la mémoire du sang. Rendez-vous des rituels de croyances salvatrices, où hélas, se déposeront nos suppliques de chances bafouées.
Aujourd'hui que retenir de ces périodes lointaines où le cérémonial respecté conduisait l'humanité. Peuple à genoux vers l'obligeance de vénérables méditations incantatoires en communion avec l'esprit et la flamme de l'âme : liturgie d'allégeance à la force divine d'une église puissante et dominatrice. C'est ainsi que la résistance de la foi éleva vers la dévotion d'un Dieu, bien plus que la magnificence d'un chant ou d'un credo sans cesse renouvelé, la gloire et le génie des cathédrales à l'architecture qui transporte encore notre admiration pourtant devenue profane.

29/05/2020

mercredi 6 mai 2020

ETATS D'ÂME !

                                                Transformer, quitter le noir cruel et lourd de la nuit profonde où s'habitue amèrement notre solitude. Ouvrir un rideau d'ombres un peu moins grises, croire cela plus avenant.
                                                Combien de combats, de doutes, de lâchetés, de brûlures porteuses de tous nos sacrifices nous faut-il affronter, supporter avec la folie greffée au corps comme un supplice tourmenté par toutes nos  désillusions.
                                               Tout cela pour simplement essayer de comprendre et alléger l'empreinte tragique de l'existence.
                                               Toutefois, cette formidable volonté sait nous instruire avec l'obstination de notre disponibilité à la découverte de la source créative dissimulée dans la veine invisible de notre foi en l'esthétisme.
                                               De cette clarté cachée et pourvoyeuse de la conviction du beau, naîtra sous nos doigts fébriles, les frémissements de l'oeuvre car la main inquiète de la création nous oblige à donner et à porter cette fondation jusqu'au sublime, jusqu'à la déraison d'une chimère.
                                               Le coeur inondé par tant d'espérance, sans pour autant vouloir ignorer la bassesse de certains de nos agissements légers et vaniteux, nous obligerons à servir en toute modestie, la beauté du geste qui crée le parfait et anoblit le regard. Nous apprendrons à ne pas savourer la coupe de la gloire. Elle ne peu être qu'éphémère. Nous saluerons la noblesse de la beauté pure sachant traverser la grandeur des siècles.
                                              L'extase de la grâce et du charme divin, s'invite au regard critique de ce monde. Monde, où nous séjournons, simple créature, éprise d'instants magiques venant nous transporter dans l'exaltation d'un au-delà où se rencontre le sublime.

                                              03/05/2020

Par la force du doute.

  La chronologie des années qui nous occupe : bruyante période, où le repli sur soi s'accommode indécis, à l'unisson des silences ra...