Les
murs gardent jalousement les murmures des prières d'une époque plus
fidèle à la mémoire d'un culte.
Le
présent du parcours de nos années se charge de la fantaisies de nos
envies de grandeurs, pour s'estimer et paraître, malgré les
craintes s’inquiétant de notre délire du néant. Nous
admettons dans la turbulence des applaudissements éphémères de ce
siècle, à inscrire sur le tableau d'excellence notre image pour la
postérité, même sans déposer le chef d’œuvre rêvé . La loi
de la compétition de l'époque nous inflige à pâtir des fictions
précaires comme des rêveries flottantes sur la nébuleuse de la
chance désirée.
Et
pendant cette espérance que nous reste-t-il des légendes ou mythes
des temps enfouis dans la mémoire du sang. Rendez-vous des rituels
de croyances salvatrices, où hélas, se déposeront nos suppliques
de chances bafouées.
Aujourd'hui
que retenir de ces périodes lointaines où le cérémonial respecté
conduisait l'humanité. Peuple à genoux vers l'obligeance de
vénérables méditations incantatoires en communion avec l'esprit et
la flamme de l'âme : liturgie d'allégeance à la force divine d'une
église puissante et dominatrice. C'est ainsi que la résistance de
la foi éleva vers la dévotion d'un Dieu, bien plus que la
magnificence d'un chant ou d'un credo sans cesse renouvelé, la
gloire et le génie des cathédrales à l'architecture qui transporte
encore notre admiration pourtant devenue profane.
29/05/2020