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vendredi 3 septembre 2021

Le Désir.

 

Le désir, s'il ne s'attarde qu'à la recherche de satisfactions matérielles possessives et pourvoyeuses d'orgueil afin de flatter notre ego, ne pourra que nous attirer dans une impasse : désert d'amertume, longue plaine de douleur. Là, sans indulgence nous serons livrés corps et âme à un immense espace vide d'un trompeur silence chargés de rancœur. Nous essayerons, en vain, de nous raccrocher encore et toujours aux valeurs précaires qui se plaisent à nous entraîner, sans un instant de repos, sur les vices de nos gourmandises et toutes nos stupides suffisances : sans un soupçon de pénitence, hélas! se corrompre une fois de plus, avec volupté dans les vertiges du néant. Puis, essuyer une larme de regret qu'il faut vite oublier pour s'entendre murmurer discrètement pour soi-même : que restera-t-il de nous? 

Une autre trajectoire serait-elle vraisemblable ?

L'apprentissage de la douleur, peut-il nous ouvrir d'autres portes ? Peut-il nous guider vers l'acceptation noble d'une douleur engendrée par l'offense de l'esprit, cette flamme de l'âme ? Puis nous élever dans la pureté jusqu'à l'extase du beau.

Ceci appartient-il à une autre échelle de valeur, qu'il nous faudra escalader, libre et sans contrainte pour trouver l'éclat d'un ciel pur ? Nous purifier de toutes nos lâchetés et voir s'évanouir le sang de nos blessures, telles les vapeurs nébuleuses qui s'élèvent au-dessus d'un torrent, le matin lorsque les premiers rayons du soleil s'éveillent pour adoucir nos angoisses.


Le 3 Septembre 2021




Par la force du doute.

  La chronologie des années qui nous occupe : bruyante période, où le repli sur soi s'accommode indécis, à l'unisson des silences ra...