La chronologie des années qui nous occupe : bruyante période, où le repli sur soi s'accommode indécis, à l'unisson des silences raisonnables. Comment modeler notre compréhension dans un monde si agité ? La tentative du parfait risque prudemment de se regrouper pour éviter de se perdre dans l'assourdissant concert ambiant ? Les trompettistes d'une incertaine renommée s'égosillent sans modération pour imposer leurs charivaris. Penser. Oui, penser entouré par la richesse des soupirs muets en contact avec la réflexion des notes venues de la quiétude. Partir en quête des lumières de la vérité, tout en sachant que nous n'atteindrons jamais la perfection et l'éblouissement de l'extase suprême. Cependant, ne jamais renoncer. Alors, tel un inlassable pèlerin dans sa recherche du Graal, marcher, marcher encore et toujours vers ce salut spirituel. Au regard de cela, heureux ou dépouillé d'une ultime espérance, avançons-nous jusqu'à la porte du temple. Contemplatif, laisser entrer, silencieux, le sermon des cathédrales : rempart de toutes nos croyances soumises aux rituels et dogmes du credo. La soif d’authenticité s'autorise des escales-méditations dans des havres explorés par tant de dévotions et de patenôtres. Puis, simple apatride, enrôlé sur des lendemains et des retours, querelleurs, fidèles à nous-mêmes, activons nos pas. Oui, avançons-nous libres sans répit, afin de vaincre chacune de nos faiblesses, et l'ensemble de nos doutes. Infatigable, notre course crée la révélation du chemin vers la lumière.
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