Je suis devenu cet enfant, par le sourd désir d'une folle distraction acquise comme la faute qu'il ne faudra jamais pardonner malgré la dévotion à de trop futiles prières.
Par l'offrande de ce décor fragile, que pourra cet enfant et la flamme honteuse qu'il lui faudra porter. Sans savoir pourquoi, il va rester une lumière vacillante. Aucune ressource d'ouvrir un autre présent, lui inflige de rester clôturé dans le cachot de sa timidité afin de ne pas importuner, de rester bien sage.
Cet accident, trop souvent oublié lâchement, c'est plu à venir instruire la composition d'un chemin de vie, quand se présente, lors du fléchissement des années encore couvertes de lourdeurs ternes et monotones, la chute proche.
Mais quel déclin abandonnant avec jubilation sa propre perte afin de ne plus songer à la noirceur de cet encombrant hasard, ose, enfin s'adresser le compliment d'un feu d'artifice comme final. Ce plaisir efface le mutisme d'un passé identique à la justesse d'un trait bien rectiligne, net et propre pour ne rien contrarier du "taisez-vous" d'un fardeau d'origine.
Comme un éclair bruyant et ivre, juste avant le début du spectacle, vient alors s'autoriser le risque d'un indispensable sursis à la saveur d'un reliquat d'allégresse.
Se saouler de cette coupe gorgée d'euphorie. S'élancer à la poursuite de la folle cavalcade d'un coeur fier et béat. Lever la discrétion d'un voile de jouvence et s'accorder cette ultime escalade vers l'horizon où les derniers rayons de l'astre de la vie allume la perspective d'un rivage sans larme. Embrasser le miracle des étoiles. Se hâter vers la folie d'un rêve. Partir toujours en quête d'un fragment d'allégresse. Croire, sans jamais défaillir, en cette flamme où brille l'âme.
Oui, maintenant, tu sais que les traces du passé te conduisent vers le silence d'un autre désert.
Regarde, regarde bien, là-bas, tout droit devant ce paysage de promesse. Il ne cesse d'avancer vers une autre errance semblable à une fuite à chacun de tes pas. Regarde bien le voile nébuleux, il avance encore plus loin à chacune de tes prières. Regarde, tes bras fragiles ne saisissent que l'invisible d'un courant d'air. Le bonheur habite si loin encore et tu comptes l'égarer vers la mer houleuse de tes chimères. Là, où tu ne sais que concevoir tes opportunités dans d'égoïstes croyances.
Apprends, dès l'instant et pour toujours la quête du bonheur dans tous les sacrifices. Oubli, toi. Avant d'embrasser cette liesse apaisante, promets-toi à la rudesse du chemin. Ne cesse d'aucune sorte la poursuite de cet amer voyage. Tu vas affronter la cruauté de trop nombreuses larmes. Accepte, que ces larmes te conduisent là, où, coule la mélodie d'un ruisseau purificateur. Ton coeur se remplira alors sans retenu d'allégresse. Ton bonheur doit préserver ton offrande vers les autres, car rien n'appartient à rien. Garde, tes mains nues, sans croire à un sacrifice.
Regarde bien, là-bas, la clarté éblouissante du bonheur, mais ne lui ferme jamais son droit à la liberté. Ainsi tu pourras te permettre cette saveur qui s'oblige et te conduit vers la force d'un instant heureux. Cette chance de bonheur habite de plein gré depuis toujours en toi, mais il te fallait la chercher dans ton silence secret.
Regarde, là-bas et n'oublie pas. Ce plaisir, cette jouissance que l'on habille dans l'élégance du mot bonheur.
Ce message habite depuis toujours en toi, dans ta quiétude, ne l'enferme pas dans la prison de ta seule convoitise. Deviens, offrande.
Regarde bien, là-bas au loin cette retenue discrète. N'ignore pas la clarté qui se réalise vers le cheminement de ta persévérance.
Regarde bien, là-bas!
Regarde bien, loin, loin, là-bas la seule promesse qui t'invite.
25/04/2020
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