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mercredi 25 mars 2020

EXCUSEZ-MOI !...

                                          Excusez-moi, si je ne sais pas bien apprivoiser ma plume pour vous parler du brouhaha du monde désemparé par l'angoisse d'un confinement.
                                          Excusez-moi, si je ne sais pas charmer les mots privés de clarté.
                                          Excusez-moi, de vous parler de cette période lourde et sombre, si particulière et de participer au même concert de toutes nos incertitudes. Pourtant, cela devra s'obliger vers le nécessaire pour saluer un retour chargé d'une nouvelle confiance.
                                          Excusez-moi, mais ne me croyez pas sans voix et désinvolte. Nous composons ensemble le même hasard, la même destinée sur chacune de nos routes si différentes.
                                          Dans cet horizon chargé de nuages noirs, je ne sais que vous apporter un peu de la lumière qui habite et illumine mon âme; vous ouvrir quelques-unes de mes confidences où s'abritent mes impatiences. Ici, simplement je vous affirme ma passion de ce monde toujours aussi merveilleux malgré les blessures, les outrages que notre aveuglement égoïste lui inflige, depuis...depuis...depuis...je ne sais plus le dire tant ma honte me parle de lâcheté. Cependant, partir encore à la découverte, avec une infime discrétion, vers le mystère d'une étincelle. Flamme qui vient se déclarer dans la profondeur secrète du regard de tous ceux qui aiment, de tous les amants purs. La surprise d'une lumière humaniste qui recherche dans sa solitude, la quête de l'âme. 
                                       Le coeur des amants est une forteresse difficile à interroger. L'intimité n'appartient qu'à leur communion. Ils sont seuls et leur retenue est une invitation pudique, pleine de respect. Le regard reste là, extraordinaire reflet du livre confidentiel en chemin vers le jardin de leur âme. Âme, qui ne sera contemplée et interrogée seulement dans les profondeurs des arcanes de leur amour. Seul, le miroir de la passion dissimulée par la complicité sensuelle et spirituelle des amants uniques et éternels, leur sera révélé. La beauté de la solitude de leur ferveur est un pays discret qui ne se donne qu'à eux, qui ne vibre que pour eux. Ils appartiennent au sacre de n'être qu'un dans leur double différences et la richesse d'un parfait épanouissement.
                                     Là, arrive un monde où se blottit tous ceux qui s'aiment dans la pureté de leurs sentiments, se jouant des siècles qui bravent le jugement de l'éternité. Amour présent comme une caresse, cadeau d'un frisson unique et sans cesse perpétué. Ici, se dévoile un royaume où la lumière dépose la transparence de chacun de leurs serments. Promesses sans cesse enlacées dans les couleurs du ciel quand la nuit réveille enfin de nouvelles étoiles qui à l'unisson scintillent dans l'immensité éternelles.

                                                                 23/03/2020         

dimanche 15 mars 2020

L'ESPRIT D'UNE AUTRE SAISON.

                              Le printemps semble surprendre un frisson de l'hiver qui cependant voudrait bien encore garder son immobilité. Rien alentour ne s'étonne pourtant d'un délicat éclat dans les pâles rayons de la lumière. L'arbre, dans le secret de son silence nu, doute être le porteur d'une ancienne mémoire de la sève qui évalue peut-être l'espérance d'une sensation, d'une émotion affranchie de son éternité. Toutefois un soupçon de tiédeur pourrait s'avancer, se révéler dans de timides bourgeons. Cette caresse, comme une surprise, laisse encore la beauté de chaque fleur enchâssée dans son manteau de velours, sans oser découvrir l'âme de la vie pour illuminer chaque attention d'un sentiment de jouissance.

                                Entends-tu le chant profond du monde?

                                Il t'invite vers l'arche de sa beauté. Il ouvre ton regard dans l'intime miracle de chaque ivresse du temps. Ta surprise est un magnifique cadeau offert pour la création de ton oeuvre. N'oublie pas dans l'étonnante souffrance de la quête du sublime, de l'extase, de l'esthétique, de l'allégresse, du respect que s'effectuera en toi, le courage et le mérite de réaliser l'ouvrage sacré, caché dans la solitude et la confidence créative de ton âme.


                                               15/03/2020

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                     Les textes de ce blog viendront en tout ou partie, s'insérer pour compléter l'ensemble et réfléchir à l'harmonie d'un ouvrage à paraître ultérieurement  chez mon éditeur.

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dimanche 1 mars 2020

Secrets murmures.

             Chaque mot sort de son propre silence pour toute aventure qui veut bien s'emparer de nos instants de vie. Chaque mot manifeste sur la page l'expression d'une émotion face à sa solitude : là, où la couleur des yeux s'anime de la folle envie des flammes pour annoncer une passion fervente du coeur. Les larmes de l'amour apprendront à ne jamais éteindre la douceur d'une caresse gravée comme une brûlure sur le chemin d'une rencontre. Rencontre, là, où tout se trouve, se perd, s'égare, se recherche, se retrouve et vient nous charmer jusqu'à l'oubli au bord d'un possible abîme.

             Grâce à la surprise d'un éclair, rejoindre la conscience d'une autre illustration.

             Présager l'ambition d'un vol d'oiseaux soucieux de s'évanouir sur l'horizon dans le silence d'une nuit. Là-bas, s'aventure déjà le point du jour pareil à un étonnement remarquable. L'harmonie secrète d'un battement d'ailes transforme la fantaisie du regard jusqu'à connaître la renaissance couleur d'aurore, d'argent et d'or. Dès cet instant , oser flâner vers les caprices de tous les bleus qui se passionnent des frissons de l'aube, puis, poursuivre jusqu'au triomphe de chaque coloris imaginé par l'éclat de la lumière. Sentir les variations de l'humeur du vent tracer la course du temps à travers la curiosité ingénue d'un coeur ignorant l'âge des rides creusées par trop d'illusions à jamais disparues sur la mélodie de l'agitation des saisons.

             Ainsi va s'orchestrer la composition de ce tableau. Il vient se révéler sur un restant nocturne, libre de nuance, pareil à une nécessité couverte d'une excuse de paroles nues. Enfin, laisser à croire l'ultime confession par un dernier mot ciselé sur l'immortalité qui nous reste encore à prononcer sur la page blanche semblable à un chuchotement salmigondis qu'il nous faudra pourtant expliquer, avant de franchir la conscience d'une autre destinée.


                                                                                              25/02/2020

Par la force du doute.

  La chronologie des années qui nous occupe : bruyante période, où le repli sur soi s'accommode indécis, à l'unisson des silences ra...